UNICEF Situation mondiale des MGF en 2024
Nous poursuivons notre analyse du nouveau rapport de L’UNICEF "Genital Mutilation: A Global Concern" (Mutilations génitales féminines : un problème mondial) de mars 2024.
Malgré l'augmentation du nombre de femmes et filles concernées par les mutilations génitales féminines dans le monde, certains pays enregistrent des progrès. Cette semaine, nous nous concentrerons sur les progrès réalisés en matière de mutilations génitales féminines.
Ce rapport met en exergue que dans de nombreux pays, les communautés progressent vers l'abandon de la pratique, bien que les progrès prennent des décennies ; dans d'autres pays, les niveaux ont stagné. Là où il y a des baisses, le rythme s'est accéléré ces dernières années : La moitié des progrès réalisés au cours des 30 dernières années l'ont été au cours de la dernière décennie.
En Afrique et au Moyen-Orient, au total, 400 millions de personnes – soit les deux tiers de la population – dans les pays pratiquants déclarent vouloir que cette pratique cesse. On peut observer à travers les figures suivantes qu’il y a un Groupe de pays avec des plus grands progrès et un autre avec quelques progrès et un dernier groupe où on observe très peu voire pas de progrès.
Des progrès significatifs ont été constatés dans des pays tels que la Sierra Leone, le Burkina Faso, le Libéria et l'Égypte.
Alors que des pays comme la Somalie, le Mali et la Gambie sont encore à la traîne
À la lecture de ces constats nous vous invitons à partager vos stratégies, expériences de terrain sur les questions suivantes :
- Quels sont les principaux facteurs qui ont contribué aux progrès significatifs observés dans des pays comme la Sierra Leone, le Burkina Faso, le Libéria et l'Égypte ?
- Quels obstacles persistent dans des pays comme la Somalie, le Mali et la Gambie qui empêchent de réaliser des progrès substantiels dans l’abandon des MGF, et comment ces obstacles peuvent-ils être surmontés ?
Date de dernière mise à jour : 25/07/2024
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